tag:blogger.com,1999:blog-47688000926297179392024-03-05T05:50:25.891+01:00dans tous les sensPolysémie : qualité d'un mot ou d'une expression qui a plusieurs sens différentspolysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.comBlogger410125tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-35019697963535902732023-08-17T15:54:00.000+02:002023-08-17T15:54:53.940+02:00CapricesLa météo est capricieuse. Elle l’est de plus en plus avec les dérèglements générés par le réchauffement climatique. On se retrouve avec des orages de grêle en plein mois de juin, des inondations en août et des feux de forêts en novembre. Et des épisodes caniculaires qui surviennent alors qu’on nous annonçait un été modéré. On espérait un peu de soleil quand il faisait tout gris et maintenant qu’il se pointe, on s’inquiète de ne pas pouvoir sortir tant les températures seront hautes. On a fait construire des bâtiments avec des ouvertures de plus en plus grandes et voilà qu’il va falloir fermer les volets et lancer la climatisation, dont on sait qu’elle participe au réchauffement climatique. Certains arroseront leur beau gazon tout vert alors que les ressources en eau se tarissent. D’autres feront des kilomètres en voiture la clim à fond pour trouver une plage ou un plan d’eau afin de s’y rafraîchir. De l’humanité ou de la météo, qui est la plus capricieuse ?polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-40479517978176362282022-05-11T20:55:00.000+02:002022-05-11T20:55:19.078+02:00La mortElle avait pris cette fois la forme d'un bagnole roulant à vive allure. Moi, peinard sur mon scooter. Voici exactement un an, la grande faucheuse est venue m'inviter à sa table. J'ai hésité, puis j'ai poliment décliné, lui expliquant qu'il me restait des devoirs à accomplir.
Avec un sourire sans joues, presque familier, elle a accepté de patienter, me recommandant de me dépêcher, car le temps était compté. Je me suis exécuté. A la tâche, j'ai trié dans les cartons du dernier déménagement ce qui valait d'être emporté.
Il n'y a pas grand chose en fait. Un couteau forgé par un grand-père. Une bille en argile de la cour de récré vieille d'un demi siècle. Un caillou ramassé sur une plage laminé par les millénaires.
Et j'ai soudain compris qu'elle avait toujours été là, cette vilaine, à menacer mon insouciance de sa fatale bienveillance, à me chuchoter depuis mon premier cri que pour aller loin, il fallait n'emporter que l'essentielpolysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-20996562068276389132022-04-08T14:12:00.002+02:002022-04-08T14:12:13.343+02:00DigestionVotera, votera pas ? Pour quoi ? Pour qui ? Pourquoi ? Au pays de la bonne bouffe, les Français se tâtent un peu comme au restaurant ou au rayon des promotions alimentaires du jour : qu’est-ce que je vais bien pouvoir choisir. Trop gras, salé, sucré, pas assez épicé, nutri-score déplorable, importé du bout du monde avec une empreinte carbone invraisemblable. Et puis il y a la couleur : trop bleu ou blanc, pas assez rouge ou vert, excessivement brun… Et puis est-ce qu’on va en avoir pour notre argent ? Eh oui, l’addition du resto ou la facture des courses, c’est comme une campagne électorale : c’est nous qui finançons. Payer tout ça sans rien manger, quand la moitié de la planète crève de faim démocratique, ça serait pas un peu cracher dans la soupe ? Après, l’important dans le choix de ce qu’on avale, c’est ce qu’on est en mesure de digérer.
polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-42553306035552753852022-03-07T19:11:00.000+01:002022-03-07T19:11:02.844+01:00Chapeau l'artisteIci ou là sur les réseaux sociaux, les reproches faits au président ukrainien Volodymyr Zelensky – « Il en fait trop », « il joue un rôle », « c’est de la comédie » – montrent bien qu’avoir été artiste reste une tache en politique. On en oublierait presque dans cette société de la mémoire courte combien la liste est longue : Ronald Reagan, Arnold Schwarzenegger, Gilberto Gil, Nana Mouskouri, Peter Garrett (le leader du groupe de rock australien Midnight Oil), Beppe Grillo… Et en France, si un camion n’avait pas croisé sa route entre Cannes et Opio le 19 juin 1986, Coluche aurait pu y figurer en première place. Au moment où les Restos du cœur soutiennent les réfugiés ukrainiens, la boucle est bouclée et on peut se poser une question : et si l’artiste était l’avenir de l’homme ?polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-34302207019661032362022-03-02T16:27:00.002+01:002022-03-05T11:35:57.745+01:00BêteC’est toujours assez édifiant les reportages des journaux télévisés au Salon de l’agriculture. On y redécouvre à chaque fois et de plus en plus combien les enfants - et leurs parents - de la capitale, de ses couronnes et de ses banlieues ont besoin de se reconnecter à cette France rurale dont leurs familles viennent toutes, d’ici ou d’ailleurs, à deux ou trois générations près. Des décennies de marketing de l’agroalimentaire ont réussi à transformer les particules élémentaires et alimentaires de notre lien au vivant : la pluie irrigue la terre où poussent les plantes qui nourrissent les bêtes que nous passons à la casserole… Et on se demande au final, en regardant ces mômes découvrir que des vaches font du lait, des yaourts, du beurre, de la crème et du fromage qui de l’humain ou de l’animal est le plus bête.
polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-60663662320833671172022-02-11T16:27:00.005+01:002022-02-11T16:28:47.623+01:00CarburantsC’est incontestable : nous traversons une crise énergétique grave. Carburants, gaz, électricité… les prix augmentent, la pénurie menace et le point de rupture est proche. Mais en France, si on n’a pas de pétrole, on a des idées. Imaginez un peu toute cette énergie dépensée dans les salles de sport ou en extérieur par les joggeurs. On utiliserait les tapis de course pour remplir les batteries des bagnoles, ça aiderait, non ? Et puis tous ces gens qui brassent de l’air : si on leur mettait une petite dynamo avec des hélices au bout des bras, ils pourraient recharger leurs téléphones portables ! Et puis les transports publics : si on installait des pédaliers sous chaque siège pour faire tourner les moteurs, ça serait autant d’économisé. Bon, faudrait mettre des prunes à ceux qui font semblant de pédaler, mais ça n’est pas un problème : en France, on carbure aux taxes.polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-83994178710777365562022-01-27T16:56:00.001+01:002022-01-27T16:58:16.716+01:00BagnoleElle ne fait pas tourner la Terre, mais rouler ses habitants : la bagnole ! Et la voici encore une fois au centre du monde avec l’épineuse question de sa consommation énergétique et de son impact sur notre environnement. Comment faudrait-il qu’elle fut faite pour que nous n’ayons plus à nous en plaindre ? Qu’elle soit capable, en fonction des cours, de rouler à l’essence, au gasoil, au bioéthanol, au GPL, à l’électricité, à l’hydrogène, à l’huile de friture ou au gras de bœuf. Mais aussi, car il faut prévoir toutes les éventualités, à voile, à cheval, à pédales et pourquoi pas à porteurs quand les temps sont vraiment durs. Techniquement complexe, certes, mais si on y parvient, on sera presque entre la DeLorean de Retour vers le futur et la DS chère à Roland Barthes, qui la comparait aux grandes cathédrales gothiques dans ses Mythologies en 1957.
polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-9001507016700843712021-06-06T17:30:00.002+02:002021-06-06T17:30:08.217+02:00État généralAprès le Ségur de la Santé, le Beauvau de la sécurité, place aux États généraux de la justice. Emmanuel Macron a annoncé ce week-end le lancement de cette nouvelle grand-messe. La manie d’organiser des assises et des états généraux sur tous les sujets épineux du moment restera probablement l’un des marqueurs de la méthode Macron : une façon de renvoyer chacun devant ses responsabilités afin de remettre à plus tard une décision difficile sur un dossier trop chaud. C’est un peu comme jadis les commissions, les rapports et les livres blancs. Sans oublier le Grenelle, évidemment. Grenelle de l’insertion, Grenelle de l’audiovisuel, Grenelle de la formation, Grenelle du très haut débit, Grenelle de la mer, Grenelle des ondes, Grenelle de la sécurité urbaine, Grenelle de l’Environnement… A ce train-là, on va finir par retrouver la France dans un sale état général.polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-12235061441437220202021-04-15T19:11:00.003+02:002021-04-15T19:11:14.568+02:00JardinQue l’on soit une grande asperge avec une drôle de binette, bête comme chou, cornichon, courge, gland avec rien dans le ciboulot ou jolie fleur qui fait florès ; que l’on soit fauché comme le blé parce qu’on l’a mangé en herbe ou qu’on en ait derrière les fagots sans trop bûcher pour mettre du beurre dans les épinards, le jardin nous renvoie à une certitude : le ver est dans le fruit et la vie nous fait la figue. On se prend des coups de bambou, on glisse sur des peaux de banane, on se faire secouer le cocotier, on se fait courir sur le haricot. Et ça ne s’arrangera pas. Il faut le dire sans langue de bois : un jour ou l’autre, on finira par sucrer les fraises, charrier dans les bégonias, yoyoter du bulbe. Sec comme un caroube, pressé comme un citron, pâle comme une endive, les carottes seront cuites et on ira manger les pissenlits par la racine. En attendant, cultivons notre jardin !
polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-974365450155567292021-03-29T16:17:00.002+02:002021-03-29T20:11:01.604+02:00SyndromeVaccinodrome… Les temps changent. Les loisirs du week-end aussi. Jadis, il faisait bon aller à l’hippodrome regarder courir les chevaux, au cynodrome vérifier si les toutous tenaient la corde aux canassons, au vélodrome voir si les petites reines filaient toujours droit, au boulodrome taquiner le cochonnet ou à l’autodrome écouter vrombir les belles mécaniques. Exceptionnellement, on admirait les aviateurs et leurs prouesses acrobatiques dans les aérodromes. Les plus fous d’entre nous allaient même dans les cosmodromes pour vérifier si l’homme était capable de décrocher la Lune. Les intellectuels allaient à Noyon chercher du palindrome et les amoureux se retrouvaient dans les baisodromes. Mais peut-être que ces constats ne sont que les prodromes d’une nouvelle maladie, le syndrome du « c’était mieux avant ».
polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-32084299612851400842021-02-10T17:55:00.001+01:002021-02-10T17:55:09.165+01:00PifDire que des gens sont payés pour rédiger des notices ! Une jeune américaine a posté, en fin de semaine dernière, une vidéo expliquant qu’étant à cours de son gel pour cheveux habituel, elle avait utilisé de la colle extraforte comme substitut, sous forme de spray. Résultat : elle s’est retrouvée avec les cheveux efficacement plaqués sur le crâne… et au bord des larmes sur les réseaux sociaux où tout le monde a donné son avis et où une collecte a été organisée pour financer l’inévitable opération chirurgicale. Les temps changent. Jadis, on lisait la notice avant d’utiliser un produit. Et puis on a inventé Internet. Mieux que les notices, on s’est mis à chercher des tutos pour utiliser un produit dans des conditions optimales. Maintenant, on utilise un produit au pif en se disant que si ça tourne mal, on ira crier au secours sur les réseaux sociaux… Et ça marche !
polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-75432106828928056432021-02-02T17:26:00.004+01:002021-02-02T17:26:22.127+01:00SovietsVoilà que faute d’approvisionnement suffisant, on va peut-être commander des vaccins aux Russes ou aux Chinois. Et c’est là qu’on se dit que le monde a vraiment changé. Imaginez un peu une telle situation avant la chute du mur de Berlin ! Ou encore à la fin des années vingt ! De quoi réécrire « Tintin au pays des Soviets ». Quel extraordinaire nouvelle mission pour James Bond ! A l’époque, on en aurait fait des caisses sur ces vaccins communistes qui contiendraient peut-être un autre virus caché, beaucoup plus sournois et dont l’antidote nous serait livré que si nos gouvernants confiaient le pourvoir à Moscou ou Pékin. Ou alors une substance invisible pour nous rendre anticapitalistes. Mais non, ça, c’est du passé. Moscou et Pékin ont déjà pris le pouvoir et ont remisé depuis belle lurette l’envie d’éradiquer le capitalisme !polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-53135158950888480982021-01-27T17:02:00.000+01:002021-01-27T17:02:02.557+01:00Et après ?Le Français est râleur. En termes plus chics, on parle d’esprit critique, on invoque Voltaire, Zola, Descartes et les autres qui nous ont inculqué que tout ce qui n’est pas parfaitement démontré à l’aune d’une indiscutable logique est discutable, proie au doute, sujet aux révoltes, intellectuelles ou sociales. C’est culturel. On compte les gouttes des doses, la vitesse à laquelle ces dernières parviennent dans les centres de vaccination, la distance qui sépare les expectorations et les narines. On se demande si les laboratoires pharmaceutiques ne seraient pas en train de faire monter les enchères. On se surprend même, parfois, à frôler le conspirationnisme. Bref, on doute, on s’interroge, on remet en question. Et quand l’histoire aura fait table rase de ces moments sombres, quand on aura définitivement basculé dans le monde d’après, on se dira que c’était mieux avant.
polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-47248339831639966412021-01-07T16:46:00.002+01:002021-01-07T16:46:35.955+01:00ÉtiquettesIngrédients, quantité, identification du fabricant, conditionneur ou vendeur, date de consommation, lieu de provenance, numéro de lot de fabrication, nutriscore et bientôt écoscore… Elles vont vraiment devenir illisibles, les étiquettes. Cela dit, avec un peu de courage et de terrain, on peut faire pousser fruits, légumes et élever poules, moutons, lapins, cochons... Il faut juste se baisser pour semer et ramasser (ce que notre civilisation a de plus en plus de mal à faire) et parfois se hisser pour cueillir. Exercice physique chronophage, mais très bon pour la santé. Pour manger les bêtes, il faut aussi se faire à l’idée de les vider de leur sang, de les débiter et de passer un nombre d’heures conséquent en cuisine pour assurer leur consommation. Il faudra au préalable vérifier tout ce que ce petit monde absorbe est parfaitement sain en lisant bien les étiquettes de ce dont vous le nourrissez.polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-19363015209889387242021-01-03T17:42:00.006+01:002021-01-03T17:42:54.214+01:00GenreComme a eu l’amabilité de nous l’expliquer l’Académie française le 7 mai 2020, « Covid est l’acronyme de corona virus disease, et les sigles et acronymes ont le genre du nom qui constitue le noyau du syntagme dont ils sont une abréviation. On dit ainsi la S.N.C.F. (Société nationale des chemins de fer français) parce que le noyau de ce groupe, société, est un nom féminin, mais le C.I.O. (Comité international olympique), parce que le noyau, comité, est un nom masculin. Quand ce syntagme est composé de mots étrangers, le même principe s’applique. » Sauf que d’aucuns se sont permis de continuer à dire « le Covid ». Cela dit, les variants récemment découverts en Grande-Bretagne et en Afrique du Sud enterrent la question. On va devoir parler du Covid au pluriel. Reste à savoir si on y met un « s » à la fin ou s’il faut dire un variant ou une variante…polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-40234155850230147162020-12-17T17:30:00.002+01:002020-12-17T18:55:30.387+01:00TéléL’année télé ! Elle a commencé par un telex en provenance de Chine avec des images pas très téléginiques qui ont tourné en boucle sur toutes les chaînes de télévision de la planète. Un nouveau virus se serait mis en tête de faire vaciller la certitude largement établie selon laquelle l’homme est assis au sommet de la chaîne alimentaire. Toute la planète a dû s’y mettre : télétravail, télévente, télémédecine, téléachats, télécommande, téléchargements, téléboutiques, télépaiement, téléphone, téléguidage… On en est même arrivé à interdire les télésièges et les téléphériques. Une réalité qui dépasse la fiction d’un mauvais téléfilm, une téléréalité pour de vrai où l’humanité s’est retrouvée confinée dans les recoins de sa petite planète, visant de loin les autres au télescope… De quoi donner envie d’aller se faire téléporter chez les Télétubbies.
polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-3542970647651310162020-12-15T16:11:00.002+01:002020-12-15T16:11:36.093+01:00CertitudesDécidément, cette crise sanitaire ébranle nos certitudes. Depuis bientôt un an, tout a été affirmé et démenti, assuré et contesté. Le covid-19 est-il né en Chine ou ailleurs ? On ne sait pas. Est-ce le produit d’un cuisinier d’espèces rares d’une d’un savant fou manipulant ders souches ? On l’ignore encore. Faut-il porter un masque ? Ce qui est devenu la règle aujourd’hui faisait encore débat à la veille du premier confinement, où on s’intéressait davantage au port de gants. Les masques à usages uniques sont-ils vraiment à usage unique ? Là encore, on a découvert qu’ils pouvaient servir plusieurs fois… après en avoir jeté à la poubelle et dans la nature des milliards ! Et voilà que la ribambelle des doutes et des questionnements se met à tourner autour des vaccins. Cela dit, comme disait Benjamin Franklin :
<blockquote>« En ce monde rien n’est certain, à part la mort et les impôts. »</blockquote>
polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-39106727764953535882020-11-25T16:29:00.002+01:002020-11-25T16:29:09.816+01:00Terminologie
Le signifiant et le signifié… C’est terrible parfois comme les mots qu’on utilise peuvent amener ceux qui les écoutent à comprendre l’immense contraire de ce qu’on voulait laisser entendre. Le vocabulaire de cette crise sanitaire semble être la nouvelle victime de cette dérive terminologique. A l’heure où les vaccins contre le Covid-19 arrivent, un nouveau mot essaime : le testing. C’est anglais mais tout le monde comprend, puisque le préfixe renvoie au français : test. Et on a tôt fait de glisser vers la notion de « bêta-test », période d’essai d’un produit informatique avant sa publication. En gros : on compte sur les premiers utilisateurs pour essuyer les plâtres avant d’établir une version fiable. Et voilà qu’on s’enfonce dans le lexique de la « tech », où il fut un temps où les marchands de sécurité trifouillaient dangereusement les virus pour nous en protéger… A quel prix ?polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-12993877382085693602020-11-15T16:19:00.003+01:002020-11-15T16:19:12.512+01:00LongtempsIl va falloir « vivre avec le virus sur le temps long » assure Jean Castex dans Le Monde samedi. Le premier ministre travaille à des « règles » pour le pays jusqu’à l’arrivée d’un vaccin contre le coronavirus, cependant que la contestation des mesures de restriction continue.
Et forcément, dans la tête des gens qui s’impatientent la phrase de Jean Castex taraude : ça dure combien de temps le temps long ? Alors il s’agit d’un concept utilisé en histoire, nous explique Wikipédia.
Il a été créé par Fernand Braudel en 1949 dans sa thèse sur La Méditerranée et le Monde méditerranéen à l’époque de Philippe II où il introduit un nouveau concept permettant une approche nouvelle des faits historiques : la « longue durée ».
Philippe II, né le 21 mai 1527 à Valladolid et mort le 13 septembre 1598 au palais de l’Escurial. Bref, si vous trouvez le temps long, va falloir encore patienter longtemps.polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-60118304888566956842020-11-15T16:18:00.000+01:002020-11-15T16:18:02.966+01:00Uniques (ta mère)
Ainsi donc, les masques à usage unique ne le sont pas. Avec juste un peu d’huile de coude, du savon, de l’eau chaude et un fer à repasser, ils peuvent servir plus d’une fois.
Et voici les fabricants qui voient leur croissance spectaculaire soudain menacée. Et ça n’est qu’un début : ils peuvent trembler. On ne va pas s’arrêter là.
Si le masque à usage unique est plus robuste qu’on nous le disait, c’est une porte ouverte vers un monde où les idées les plus folles vont fleurir comme au printemps.
On imagine déjà des petites recycleries sortir de vieilles machines à coudre pour tisser de grandes toiles avec ces masques raccommodés les uns aux autres dans une sorte de patchwork susceptible de devenir un nouveau textile.
Manque plus qu’une grande griffe de la mode s’en empare pour sa prochaine collection et le tour sera joué :
la revanche des masqués !polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-33839837396496321862020-09-04T16:02:00.004+02:002020-09-04T16:02:31.680+02:00FlamberC’est une horreur, une catastrophe, un truc au moins aussi grave que la pandémie : les Français mettent trop de sous à l’abri. Ils n’ont jamais autant épargné qu’au cours des derniers mois. Selon les derniers chiffres de la Banque de France, les dépôts bancaires ont atteint 85,6 milliards d’euros entre mars et juillet. Les expperts expliquent que ces chiffres ne sont pas une bonne nouvelle pour l’économie française, car chaque euro mis à la banque est un euro qui n’est pas dépensé. Voilà. La messe consumériste est dite. Si vous avez été élevés par des parents qui vous ont dit que mettre des sous de coté était une façon d’assurer l’avenir, oubliez la leçon de vos aînés : il faut dépenser ce qu’on gagne, jetter l’argent par les fenêtres, faire péter la thune… Et si rien de tout ce qui vous est proposé dans cette société de consommation ne nous donnait envie de flamber ?
polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-5516464857229234572020-09-02T21:01:00.000+02:002020-09-02T21:01:06.035+02:00Relance
Il faut relancer la machine économique ! C’est de la plus haute importance. Tout le monde en a besoin.
Chacun a quelque chose à retrouver : les chômeurs de l’emploi, les entreprises un niveau de production, les salariés des garanties pour leur avenir, les banques des investissements, les transports des usagers, les hôtels des clients, les restaurants des gourmands, les bars des piliers, les piscines des baigneurs, les coiffeurs des barbus, les spéculateurs des spéculations, les capitalistes des capitaux et les profiteurs des profits.
Bref, les biens, les personnes, les services, les lignes comptables, faut que ça circule, faut que ça tourne, faut que ça bouge.
Bon, le problème, c’est que quand l’être humain se met à accélérer le rythme de ses flux de circulation autour de cette petite planète, les virus aussi.polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-55372003989372693242020-06-23T16:29:00.000+02:002020-06-23T16:29:28.535+02:00TropLes retours d’expériences de déconfinement sont unanimes. Un mètre en France, en Italie ou à Singapour ; deux mètres aux États-Unis, en Espagne ou en Allemagne… on garde ses distances ! <br />
<br />
Les clients de bistrot ou de restaurant retrouvent enfin un peu de place pour poser le smartphone ou la tablette. Les élèves qui sont retournés en classe n’en reviennent pas d’avoir autant d’aisance. Quant aux cinéphiles, ils découvrent le plaisir de se vautrer dans les fauteuils sans gêner leurs voisins. <br />
<br />
Bref, ce qu’on appelle la distanciation sociale a du bon. Certes, elle réduit le chiffre des affaires d’une vieille économie habituée à entasser les êtres humains sur les bancs de grande messe consumériste, mais elle redonne du plaisir à vivre les uns à côté des autres, et non les uns sur les autres. <br />
<br />
Et elle pose une question angoissante : serions-nous trop nombreux sur cette planète ?<br />
polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-46605491294812415412020-05-07T13:56:00.000+02:002020-05-07T13:56:00.376+02:00ChiffonnantY’a un truc assez chiffonnant avec cette histoire de masques. Une fois rentré à la maison avec son masque peut-être contaminé sur la surface extérieure, comment fait-on pour le retirer sans se mettre du virus plein les mains ? Avec des gants ? <br />
<br />
D’accord. Mais une fois retiré le gant droit avec la main gantée gauche (ou l’inverse, c’est comme vous voulez), comment on retire le gant restant sans se contaminer la main dégantée ? En remettant un nouveau gant ? <br />
*Oui mais si on le touche avec le gant potentiellement contaminé ? Non mais sérieusement, y’a un marché là ! <br />
<br />
Faudrait inventer un kit de démasquage et de dégantage en plastique rigide, pour éviter les contacts directs avec les mains. Des sortes de grosses pinces un peu comme celles pour ramasser les ordures par terre. <br />
<br />
Bon évidemment, faudra bien penser à les laver en se protégeant… euh… avec un masque et des gants ?polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4768800092629717939.post-19263815718406142982020-04-05T12:18:00.001+02:002020-04-05T12:22:39.450+02:00DéconfitsSi tout se passe bien, d'ici quelques semaines, nous serons tous déconfinés. <br />
<br />
Nous aurons le plaisir d'éprouver à nouveau la liberté d'aller et venir comme bon nous semble sans avoir à signer un mot d'excuse à soi-même. <br />
<br />
Certes, ça sentira moins bon l'air pur et la nuit, on distinguera moins bien les étoiles. Mais bon... Imaginez la joie des automobilistes retrouvant le plaisir d'être coincés dans les bouchons, celle des consommateurs faisant la queue aux caisses des enseignes de la grande distribution. <br />
<br />
Et puis le bonheur, aussi, de se lever le lundi matin pour retrouver les collègues de travail qui font la gueule ! <br />
<br />
Je vous sens soudain dubitatifs. Auriez vous peur de devenir des déconfinés déconfits ?polysémistehttp://www.blogger.com/profile/13030818248188152534noreply@blogger.com0