jeudi 26 août 2010

Mon ontogenèse comme ma phylogenèse

Chaque été, chaque vacance, me revient cette envie de grimper aux arbres. Perché dans les cymes. C'est un lieu que j'aime.

Dès lors me revient le désir de traverser les airs, de m'envoler de cette branche. Comme pour élargir le point de vue.

Puis aussi l'envie de plonger dans les eaux que je survole, car elles m'attirent.

Elles scintillent en surface. Sont-elles aussi miroitantes en profondeur ?

Une fois dans cet univers humide, la vie aquatique me parait plus heureuse. Mes ailes se transforment en sortes de nageoires.

Je suis amphibien, batracien. Je n'ai pas vraiment choisi entre le sable et les ondes.

Et puis je finis par opter pour les profondeurs. Je me fais poisson. Mais c'est tellement difficile.

J'ai envie de devenir minuscule. Une sorte de bactérie. Un organisme composé d'une seule cellule. Presque invisible.

Voilà. Je ne suis plus rien et tout à la fois. J'ai retrouvé cette inexistence qui est mon essence : la première forme de vie.

Twitstory du 26 août 2010 entre 22 heures et 22 h 30 sur la TL de @christreporter

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