lundi 18 avril 2016

Liés

Percevoir ou ressentir la souffrance d'autrui… La compassion, l'empathie, la solidarité sont des valeurs qui se font rares.

Alain Finkielkraut perd ses nerfs face aux militants de Nuit debout, Michel Onfray traite le chef de l'État de « serpent sans venin »… Même les philosophes oublient l'amour de la sagesse.

L'attention est devenue une preuve de faiblesse. Le mépris, un gage de force. La haine rassemble. Le corps social se démembre. Chacun prend ses distances et à force de ne plus se regarder, on se dévisage, on se caricature, on s'aveugle.

L'ignorance, la peur, la haine… la petite mécanique de la violence ordinaire s'est remise en marche, bien huilée par le populisme des uns et le carriérisme des autres. Chacun pour soi. Tout le monde semble avoir fini par oublier que dans ce pays comme sur cette planète, nos destins sont étroitement liés.

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Billet initialement publié ici.

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