C'est encore trop lent. Et trop de pensées complexes s'expriment. Les réseaux sociaux devront trouver en 2012 une forme plus efficace, plus concise, plus rapide.
Tant d'espaces sont peine perdue. Dans une société de l'information vraiment contemporaine, il faut imaginer l'information comme une pure transmission de messages.
Il faudra abolir les subversives analyses abyssales des mots dits avants. C'est le moment, l'instant qui compte. Qu'importent les renoncements et les reniements, les ruptures dans la continuité.
Il faudra atteindre le RT, le + ou le like dans le millième de seconde sur des informations réduites à moins de dix caractères.
Dès lors, les oublis des tribuns de la plèbe seront légitimés, tout comme la paresse de nos mémoires. Nous souhaiterons des destinées fécondes ou funestes dans la seule splendeur de l'exploit d'un instant.
Alors, nous retrouverons la torpeur, l'effroi et les égarements du peuple de la République perdue le jour où, autour des arènes, sa citoyenneté se réduisit au droit de lever ou de baisser le pouce.
Oh my god...
RépondreSupprimerJe préfère encore 1984 !
Je crois que ça sera pire que dans les plus glauques cauchemars d'Orwell.
RépondreSupprimerLa fluidité qui carbure, puis l'écrasement fatal dans le virage. Quel pied !
RépondreSupprimerMerci Stéphane.
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