Parfois, des mots malotrus s'invitent à la table de l'actualité. On notera que ce qui n'est qu'un banal changement de casting gouvernemental aura été taxé de « crise de régime ».
Crise, admettons. Mais régime ? La forme institutionnelle du pouvoir était-elle chamboulée ? Assistions-nous à un changement de Constitution tant souhaité par l'un de ceux qui ont déclenché la tempête ? Non.
L'acception était plus sournoise, insidieuse, renvoyant à l'intimité même du chef normal de cet État malmené. Le peuple et ceux qui font métier de l'informer s'étonnent depuis son accession au pouvoir suprême d'autres de ses régimes. Celui, alimentaire, qui le fait fondre ou regonfler, tout comme l'autre, matrimonial, qui fait et défait ses dames, premières ou non.
Rien de nouveau sous le soleil : brioche, favorites… ce sont des sujets qui passionnaient déjà les foules avant 1789.
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Billet initialement publié ici.
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