Ainsi donc, au fil des attentats, des frontières se ferment, des murs de béton armé se dressent et l'industrie du fil de fer barbelé prospère.
Comme si les murailles, de Chine ou d'ailleurs, pouvaient protéger les peuples. Les envahisseurs se moquent des limites. Qu'il s'agisse de guerroyer ou de commercer, ils trouvent toujours leur chemin en dépit des obstacles. Ils se jouent des bornes et s'amusent à nous en effrayer.
Chacun sait pourtant que l'apartheid n'est pas une solution. Si les gens ne savent pas partager leurs différences, nous n'avons pas fini de dresser des clôtures entre les communautés. Et dans chaque foyer, il faudra verrouiller les portes, car l'ennemi de l'intérieur se niche partout.
Bref, cette France qui se prend, de sinistre mémoire, à rêver de vivre claquemurée, oublie que les murs les plus solides ne protègent pas des claques les plus violentes.
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Billet initialement publié ici.
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