J'ai servi sous les armes, j'ai commis des méfaits. J'ai provoqué des drames, sans le moindre regret
J'ai brisé des rotules, j'ai cassé des gueules. Je me suis pris des coups, dont je garde les cicatrices
Comme autant de souvenirs de luttes salvatrices. Des bleus et des plaies, comme des lisières de forêts, qui cachent ma sauvagerie
Le sang qui coule, me rappelle à la mort. De mes artères qui se déroulent, les battements de mon corps
A la fin sans avoir lutté, nos lâchetés nous auront assassinés. La guerre pour la survie est la dernière patrie
Et quand je serai mort, elle vivra encore, dans l'âme et dans le sang, dans les veines de mes enfants
Avec cette haine, ces coups et ces larmes. Ces drames ces bleus et ces plaies, que leur réserve l'espèce humaine
Il n'y a pas d'autre façon. Le chemin est unique. L'amour ne se construit qu'à l'aune de la haine
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