Vous imaginiez vraiment pouvoir bénéficier d'une baisse des tarifs autoroutiers ?
Depuis que nos féodaux ancêtres lèvent l'impôt, on les a rarement vu accepter d'en exiger moins pour faire plaisir au peuple. Taille, gabelle, fouage, octroi, chevage, cens, champort, dîme ou forage, nous devions nous acquitter ou périr. L'impôt ne se conteste pas. Il faut s'y soumettre.
Certes, dans les sociétés médiévales, l'opinion de la plèbe comptait pour du beurre et du fromage, mais on pouvait s'attendre, depuis l'introduction révolutionnaire du suffrage universel, à ce que le pouvoir soit devenu un peu plus attentif à ses sujets. Mais non.
Et puis curieusement, l'État a eu l'idée de privatiser la gestion des autoroutes… au moment où elles allaient devenir rentables.
Des questions ? Circulez, bande de gueux, il n'y a rien à voir. Mais n'oubliez pas de payer votre droit de passage aux sociétés concessionnaires.
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Billet initialement publié ici.
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