S'invectiver à tout-va, c'est mal. Sauf quand c'est pour rire.
C'est un des socles de notre chère démocratie, où, ce début d'année 2015 nous l'a tragiquement rappelé, la liberté d'expression est un combat.
C'est sur ce fondement en tout cas que la cour d'appel de Paris a débouté Marine Le Pen qui poursuivait l'hebdomadaire Marianne pour injure et l'humoriste Nicolas Bedos pour complicité. Ce dernier l'avait en effet qualifiée de « salope fascisante » dans une chronique parue en 2012.
Pourquoi ? Parce qu'il est « parfaitement clair pour tout lecteur que la chronique en cause se situe dans un registre aux accents délibérément provocateurs et outranciers, revendiqué comme tel », avait estimé la justice en première instance.
Nous avons donc aussi parfaitement le droit d'écrire ici que Nicolas Bedos est un grand couillon prêt à tout pour faire parler de lui.
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Billet initialement publié ici.
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