Voilà donc que le patron de l'UMP dénonce le FNPS. Une réponse du berger à la bergère, le FN jouant sur l'UMPS et le PS avec le FNUMP depuis la dernière campagne présidentielle.
On sent bien la porosité des camps et l'érosion absolue du clivage gauche-droite. Depuis l'effondrement du mur de Berlin, des bastions ouvriers ont basculé à l'extrême droite tandis que cette dernière récupérait le rôle de tribun de la plèbe, jadis monopole du PCF.
Dans le même temps, la droite traditionnelle s'est mise à titiller le réflexe sécuritaire, le niveau acceptable d'immigration et l'identité nationale. Et pour couronner le tout, la gauche de gouvernement a décidé que son ennemi n'était plus la finance et que même, le libéralisme, ça n'était pas contre nature.
Bref, vu comment les partis sont partis, il ne faudra pas s'étonner que les électeurs le soient aussi.
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Billet initialement publié ici.
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