samedi 5 mars 2016

Migrant business

Cette crise migratoire est une mine d'or. Électorale, d'abord, pour tous ces populistes du Vieux Continent qui se refont une santé en criant à l'invasion.

Au sens strict du terme, aussi. Les passeurs s'en sont mis plein les poches, tout comme les vendeurs de bateaux pneumatiques et de fil de fer barbelé. Et depuis, ça continue. Au plus haut niveau. Les pays de l'Union européenne négocient ferme.

On fixe le cours de l'exilé, son coût moyen par tête. Bientôt, ces nouveaux quotas détermineront les plans d'aide. Quand le Royaume-Uni menace de sortir de l'UE (le fameux Brexit) s'il n'est pas davantage aidé, tout est dit. La réplique d'Emmanuel Macron (la France ne retiendra plus les migrants à Calais si le Royaume-Uni sort de l'Union européenne) est un chantage à la même hauteur.

Ces pays de l'UE qui marchandent l'accueil des migrants sont-ils meilleurs ou pires que les passeurs qui les ont rackettés ?

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Billet initialement publié ici.

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