C'est toujours surprenant cette crainte qu'ont les êtres humains à montrer leur âme. Cette pudeur, cette vulnérabilité
J'ai cru un temps que la distance numérique des réseaux sociaux pouvait faire tomber ces tabous. Anonymat ou pas, rien n'y fait
Il reste toujours cette vieille peur de se livrer, d'être une proie potentielle, de finir dans les griffes de prédateurs virtuels
Ou plutôt ce doute sur ce que nous sommes en définitive, notre place dans cette meute à laquelle nous avons tous choisi d'appartenir
Toutous dociles qui suivent leurs maîtres, chiens-loups encore sauvages, la bave aux dents, roquets hargneux, Saint-Bernard
Je garde toujours l'espoir que nous ne sommes rien de tout ça. Que nous gardons assez d'instinct sauvage dans nos âmes civilisées
Que cette sorte de sagesse salvatrice entre notre passé et nos avenirs nous donne la liberté de construire le monde autrement
Ici et maintenant, nous sommes libres de ne pas reproduire les faux schémas de la vraie vie, les convenances, les bienséances
Mais je suis peut-être un fou qui rêve d'un monde libre. Libéré surtout de ces carcans sociaux qui nous étouffent depuis trop longtemps
Nous ne sommes pas nés pour être domptés. Nous sommes des bêtes sauvages qui savent jouer les animaux dociles
Twitstory du 27 septembre 2010 sur la TL de @christreporter
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