Aujourd'hui, j'ai relu ma toute première #twitstory et ça m'a fait tout drôle, comme quand on retrouve une vieille chose
Pourtant, elle ne date que du 8 juin. Mais comme le dit mon amie Léonor "A l'échelle de Twitter, six mois c'est une éternité..."
Je me souviens, au milieu du récit, j'ai vu le compteur des "followers" passer à 666 et j'ai eu peur de devenir antechristreporter
Alors j'ai compté. En six mois, j'ai écrit 58 histoires et vous êtes un millier à avoir choisi de me rencontrer et de rester fidèles
Vous êtes je ne sais qui ni combien à avoir consulté 16.500 fois les pages de ce petit blog où je ces histoires reposent
J'ai reçu des milliers de messages, publics ou privés, de personnes célèbres ou d'inconnus qui m'ont fait chaud au coeur
Des mots qui m'ont encouragé dans ce délire, dans cette conviction que nous devons laisser ici, dans cette espace numérique, des traces
Des témoignages de ce que nous sommes vraiment et qu'un jour ceux qui nous survivront pourront lire, comme des bouteilles à la mer
Pendant ces semaines, je n'ai cessé de m'interroger sur la nature de ces liens numériques qui nous unissent
Je crois que j'ai compris : "followers" et "followings" ne restent durablement ensemble que par l'attention, le respect mutuel
Twitter n'est "chronophage" que pour ceux qui y perdent leur temps, leur âme, leurs amours, leurs amis
Moi, à chaque fois que j'y mets les pieds, c'est avec ce plaisir qu'on peut avoir à s'asseoir à la terrasse d'un bistrot
A chaque fois, c'est une surprise. Je ne sais pas si je vais rester là tout seul ou causer avec les gens des autres tables
On attache les boeufs avec la corde, mais url comme irl les hommes avec la parole. Les mots qu'on se dit, ce sont les vrais hyperliens
Twitstory du 14 octobre 2010 sur la TL de @christreporter
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