Je n'ai pas envie de vous raconter cette histoire. J'ai tellement cru qu'on pouvait apprendre à aimer vivre autrement
J'ai longtemps cherché la mort. La violence, les coups, les larmes et la tristesse ont pavé les sentiers de mon enfance
C'est un chemin qui se dessine comme à l'infini. Un puits qu'on pressent sans fond. Mais on finit toujours par toucher le dur
Ce moment d'absolu désespoir où on sait qu'on a plus peur d'en finir pour de bon, où la fenêtre du 18e étage devient un espoir
Oui, j'ai un jour tenté de mettre fin aux miens. A cause d'une successions d'amours impossibles, de renoncements, de peines, d'abandons
Je me suis retrouvé suspendu dans le vide, retenu par la force de ce que je ne voulais plus vivre
Je ne sais pas comment on ne se relève de ce genre d'épreuve. On met des années à s'en remettre, à ressasser des questions
On ne s'en tire vraiment qu'en harcelant sa propre conscience. On ne revoit la lumière qu'en traversant l'obscur
On verse l'océan des larmes de son corps jusqu'à plus soif. On y noie ses démons. On apprend même à remonter à la surface
On trouve soudain une aisance. On surnage. Puis on nage. On respire. On vit. Oui, nos larmes nous portent
Nous nageons dans cet océan de larmes, oui, et c'est en refusant de les pleurer qu'on risque de s'y noyer
Twitstory du 8 octobre 2010 sur la TL de @christreporter
Pas mal de choses que je voudrais te dire, disons que je reconnais ce combat là. C'était tentant à 10 ans de se jeter par la fenêtre, une délivrance instantanée qui ne faisait pas peur.
RépondreSupprimerSeulement, j'ai un instinct de survie assez fort il semblerait, alors je me suis servie de mon imagination pour imaginer des lendemains meilleurs même si la vie parfois semble vouloir t'échapper ...
Continuer malgré tout et savoir apprécier les beaux moments aussi, les petits et les grand rayons de soleil.
C'est probablement pour cela que j'écris, coincidence... je viens de lire ton autre billet.
Ah, je viens de voir que j'ai mis mon blog français dans mon commentaire.
RépondreSupprimerAu cas où tu te poses des questions, c'est Elle.
Très émouvant ton billet!