Le ministre de l'Agriculture a raison : « La recherche de la rentabilité économique ne peut s'affranchir du respect des règles environnementales et du bien-être animal. »
Que nous vaut ce sursaut de conscience ministériel ? La ferme des mille vaches, dans la Somme, où 796 animaux ont été recensés alors qu'en 2013, un arrêt préfectoral avait limité à 500 le nombre de têtes. Comme on pouvait s'y attendre, les conditions de travail sont désastreuses au sein de la ferme picarde et les vaches laitières, en surnombre, y sont maltraitées.
Alors ? Une fermeture administrative ? Non. L'entreprise sera simplement sanctionnée.
Ça vous étonne ? Ça ne devrait pas. De la viande de cheval dans les raviolis, des vaches et des poissons nourris aux farines animales, des poules gavées d'antibiotiques… On se demandera une fois de plus qui, de l'homme ou de l'animal, est le plus bestial.
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Billet initialement publié ici.
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