Décidément les temps sont durs entre Marine Le Pen et le père, qui est aussi le sien, de ce parti qu'il a cofondé en 1972 alors que la nouvelle présidente avait quatre ans.
Mais elle a grandi, la Marine, et à bonne école. A croire que les services rendus par le père en Algérie ont inscrit dans les gènes de la famille la culture du putsch chez les généraux. C'est qu'il a la peau et la dent dure, le vieux.
Après avoir été suspendu, début mai, par les instances dirigeantes du parti, il conteste son exclusion du FN en justice. Un préalable probable à la création d'une nouvelle formation politique par ce patriarche qui aime la boxe. Encore faudra-t-il trouver un nom à cette formation, ce qui est assez tendance ces derniers temps à droite.
Après les Républicains de l'UMP, les Patriotes du FN ? Qu'une famille se déchire pour garder son travail au nom de la patrie… L'histoire n'est jamais avare en ironie.
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Billet initialement publié ici.
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