C’est un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Juste avant le journal télévisé, un programme incitait les enfants à aller se coucher. Aujourd’hui, c’est plutôt le contraire. Les parents ont de la peine à déscotcher leur progéniture de la lucarne.
Depuis, les chaînes privées sont nées, ont prospéré ; les canaux et les écrans se sont multipliés… Et comme le redoutait André Malraux, se sont créées des « usines de rêve » qui cherchent à gagner de l’argent.
Pour cela, écrivait le ministre de la Culture en 1967, elles font appel « au maximum à l’instinct car c’est ce qui rapporte le plus ». Cela dit, ces temps audiovisuels n’étaient évidemment pas aussi roses que le pyjama de Pimprenelle : c’était l’époque de la télé d’État, de l’information contrôlée par le pouvoir.
Et juste après Bonne nuit les petits, à sa façon, le JT endormait les parents, aussi, sur un air de pipeau. L’air, parait-il, aurait changé.
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