J'avais promis, car ça me taraude, en tant qu'homme, fils, mari et père. Les hommes, les femmes (mais aussi les hommes et les hommes, tout comme les femmes et les femmes) : ce qui nous sépare, nous rapproche, nous colle ou nous écarte. J'avais promis de consacrer un peu de mes vacances à réfléchir de temps en temps à un billet sur la différence entre les hommes et les femmes.
C'est plus d'une vie qu'il faudrait y consacrer pour y parvenir. J'ai échoué. Probablement. Parce que j'ai compris que ça me dépasse. Oui, ça me dépasse cette masculinité qui dépasse de moi. Et parce que oui, il faut accepter que ça nous dépasse, nous, les hommes, ce sexe exigeant qui veut s'extérioriser. A tout prendre ; à tout prix.
Ce qui dépasse des femmes est beaucoup moins dur et exigeant. Des fesses et des seins qui se peau-lissent ardemment ou tendrement. Leur vouloir-vivre à elles est dedans.
Cet endroit précis où nous avons passé tant de mois heureux avant d'être un jour poussés par l'envie d'en sortir. Puis, quelques années plus tard, par celle d'y revenir. Là où, au fond, nous sommes devenus des êtres humains.
Mais nous n'y sommes que des passagers, des hôtes, ce lieu n'est pas le notre. Il ne s'ouvre à nous que par l'amour de la maîtresse de céans. Nous ne sommes que des amateurs de la matrice.
Merveilleusement et justement formulé.
RépondreSupprimerEt prière de ne pas tomber dans "le mateur et l'amatrice", l'école de Lætitia étant à peu près tout sauf une école.
@mike hammer papatam andropov : promis.
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