Notre avenir ne tient qu'à un fil : celui des mots que prononcera à l'audience Dominique Strauss-Kahn devant le juge Michael Obus.
Et si DSK n'était pas ce prédateur sexuel ? Et s'il avait été piégé par d'infâmes comploteurs qui, sentant le danger, l'ont fait taire ?
Il faut revenir sur les épisodes précédents : DSK n'a infligé aux nations dépensières la sanction de l'austérité que pour les sauver.
C'est en fait un libérateur des opprimés. Une sorte d'antéchrist niché au sein du grand capital pour mieux le subjuguer.
Et nous le savons tous : le grand capital est suffisamment pervers pour laisser s'y introduire aujourd'hui celui qui le culbutera demain.
Bref, DSK plaidera son innocence et mieux : si d'aventure à l'issue de son procès il devait être affranchi, nous en ferons notre sauveteur.
Il reviendra devant nous comme le messie, un presque fils de Dieu survivant aux outrages. Son innocence effacerait tant de nos culpabilités.
L'homme a toujours su transformer les monstres en divinités, brûler les idoles aussi bien que changer les bourreaux en victimes.
En définitive, ça n'est pas tant de celle de DSK dont il est question dans cette affaire que de la nôtre, cette chère innocence.
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