Il est parfois équitable, électronique, se pratique dans des établissements, dans la rue ou entre les nations. Certains de ceux qui l’exercent ont pignon sur rue. D’autres sont moins sédentaires. C’est probablement le plus vieux métier du monde.
Il a tracé des routes sur les océans et au travers des montagnes ; fait tomber les frontières des langues. Il a donné naissance aux pirates, marchands, douaniers et contrebandiers ; à des actes, des codes, des lois, des tribunaux et des jurisprudences.
Ceux qui n’en respectent pas les règles s'exposent au courroux des leurs partenaires abusés. Des bagarres et des procès suivent toujours la violation de ses règles. Des guerres, mêmes parfois, mettant un terme à toute relation de ce genre.
Mais quand cessent les hostilités, il revient. On se rend alors compte combien il est précieux, y compris pour négocier la libération d'otages. Et on peut aussi se demander ce qui conduit des êtres humains à faire de leurs semblables une monnaie d'échange.
C'est probablement vieux comme le monde, ça aussi : en son nom, des hommes réduisent leurs congénères à l'état d'esclaves, oubliant qu'il est né pour échanger les richesses et non de partager la pauvreté. Car il est un moyen. Pas une fin.
L'homme ne devient objet de négoce que quand les marchands n'y voient plus qu'un fonds de commerce.
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