Pure folie ou sens du combat, je n'ai jamais tourné le dos au mal, à l'adversaire, à ceux qu'on me présentaient comme tels.
Si la cause que je veux défendre, si mes valeurs sont justes, elles seront victorieuses.
Si l'adversaire l'emporte, c'est que mon combat était vain.
Mais pas nécessairement injuste : il se peut que je me sois trompé, où que j'ai plié sous le nombre.
Cela signifiera que je me suis assis sur mes convictions, que j'ai surestimé mes forces, que j'ai trop attendu pour lutter.
Mais j'ai la chance à chaque instant d'être entretenu par ma conscience dans une sorte d'intranquillité salvatrice.
Celle qui me pousse à ne jamais tourner le dos au mal, à l'adversaire, à ceux qu'on me présentaient comme tels.
Car je ne crois pas au mal. Je vois en l'autre l'être humain avant l'adversaire.
C'est seulement une fois les hostilités ouvertes que je me bats.
Je ne suis qu'une sorte de gladiateur numérique. Je lutte pour être libre. Mes armes sont mes mots, ma stratégie, celle de mes arguments.
Mais les règles sont toujours les mêmes : pas de victoire sans combat. Pas de gloire sans péril.
Twitstory du 24 août 2010 entre 23 heures et 23 h 30 sur la TL de @christreporter
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