Voilà donc. La boucle d'une semaine bouclée. Comme mon bec. Sept jours de vacances, de distance, pour essayer de comprendre.
Je ne sais pas si j'ai bien fait. Je sais que j'ai manqué à certains d'entre-vous. C'est probablement ce qui commençait à me faire peur.
Cette capacité à l'ouvrir, aujourd'hui, n'a de comparable que ces trop longues années d'enfance passées à me taire.
Le monde me faisait tellement peur. Cette violence, cette distance insurmontable. Au point même de me promettre de ne jamais y vivre.
Les années se sont accumulées. Elles m'ont tiré de mes doutes, ôté de moi-même. Elles m'ont fait comprendre que ma vie, un jour, finirait.
Mais qu'aussi ça n'était pas grave, que mes enfants porteraient probablement un peu de moi après. Même un tout petit peu, ça sera beaucoup.
Voilà donc. La boucle d'une semaine bouclée. Comme mon bec. Et j'ai passé du temps à me taire pour vous écouter. A entendre mieux.
Je ne sais pas comment chacun vit intimement sa relation à son réseau social. C'est une projection complexe de la personnalité.
Besoin d'être, de paraitre, de partager, d'exister... Tellement de choses à vivre dans une vie limitée en années et en caractères.
Je crois que j'ai encore pris une leçon d'humilité en passant sept jours à vous écouter. Nous le savons tous, plus on parle, moins en entend.
Evidemment, je ne vais pas vous dire que la chose absolue, c'est de se taire. Si nous cessions tous de parler, le silence nous perdrait.
J'ai juste compris une nouvelle fois que quand nous faisons le choix de parler moins pour écouter davantage, on s'ouvre des horizons.
Pendant ces sept jours en tout cas, j'ai entendu des choses que je ne percevais pas avant. Mais ça, c'est une autre histoire.
Twitstory du 29 juillet 2010 entre 22 h 30 et 23 heures sur la TL de @christreporter
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