Les secondes sont longues à attendre que la personne qu'on aime sorte vivante d'un service de réanimation.
Les minutes sont interminables, au chevet d'un lit d'hôpital, quand il faut réapprendre les choses essentielles de la vie.
Il faut parfois des heures pour retrouver ses souvenirs, les mots pour dire ses sentiments.
Ces phrases-là ne sont pas toujours simples à construire. Les jours n'en finissent jamais pour que la vie revienne.
C'est violent, cette injustice de la maladie qui veut faucher le bonheur.
Les années avaient duré des siècles avant cette rencontre. Tellement de peines avant de trouver enfin l'amour.
Secondes, minutes, jours, années, siècles. Cette comptabilité de la vie ne pèse pas très lourd dans la balance.
Ne jamais oublier de vivre chaque jour en considérant que nos amours sont avant tout nos amants.
Parce que même attachés par les serments, ils peuvent partir, parce qu'ils ne nous aiment plus, parce qu'on ne les a pas assez aimés.
Et quand bien même ils nous aiment autant que nous les aimons, ils peuvent être emportés par la mort.
Chaque seconde doit être vécue comme une éternité.
pour Rachël
Twitstory du 19 juillet 2010 entre 23 h 15 et 23 h 30 sur la TL de @christreporter
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